Ce ne devrait pas être une question mais une affirmation.
Le stress rend malade.
Nous savons tous, plus ou moins empiriquement, que le stress a un impact sur notre santé.
Les phénomènes dermatologiques sont probablement les plus fréquents. Poussée d’urticaire, retour de boutons d’acné, chute de cheveux ou démangeaisons inexpliquées, les conséquences du stress sont parfois bien visibles.
Néanmoins, il existe aussi des phénomènes beaucoup moins visibles et dont l’origine est attribuée au stress. Que ce soient des troubles digestifs, des problèmes d’attention ou de concentration, voir même des maladies chroniques, le stress a bien été identifié comme un élément déclencheur.
Encore faut-il comprendre pourquoi et comment notre corps réagit au stress.
Aujourd’hui, de plus en plus d’équipes médicales s’intéressent aux mécanismes qui produisent ces différentes pathologies liées au stress. En d’autres termes, il s’agit de comprendre les modifications d’ordre biologique ou neuronale, entre autres, que le stress va induire sur notre corps. Ces études sont bien sur grandement salutaires car elles vont déboucher sur des traitements plus efficaces de ces pathologies.
Cependant, s’attaquer aux causes même du stress est au moins aussi important.
Dans ma pratique en cabinet ou en entreprise, j’essaye d’agir surtout sur le volant de la prévention. Réduire ou mieux encore éviter le stress est logiquement le meilleur moyen d’éviter ses conséquences sur la santé. En effet, Il est important de ne pas laisser le stress s’installer durablement dans notre quotidien. C’est une évidence qu’il est bon de rappeler.
La sophrologie, depuis son origine, a développé des méthodes spécifiques et prouvées pour lutter contre le stress et le réduire. Les exercices que nous pratiquons sont destinés à être assimilés pour être facilement reproduits seul dans son quotidien. Combinant des techniques respiratoires, de détente et de visualisation positive, ces exercices ont pour objectif principal de repousser les ruminations mentales provoquant l’anxiété et le stress tout en restant dans la réalité objective de chacun.
Enfin, et une nouvelle fois, je rappelle que la sophrologie ne se substitue pas à une prise en charge ou un traitement médical.